Kategoriler
ACTU BELGIQUE MONDE SOCIÉTÉ

La faillite se profile pour beaucoup de petits commerçants

Dans une lettre publiée ce mercredi, les propriétaires de magasins et détaillants belges demandent à leurs clients de revenir dans les commerces pour éviter des faillites. Malgré une fréquentation en hausse ces derniers mois, beaucoup craignent que la reprise de l’épidémie n’éloigne encore un peu plus les Belges des magasins.
L’appel à un shopping “intelligent, sûr et responsable” est lancé mercredi par l’organisation sectorielle Belgian Luxembourg Council for Retail and Shopping Centres (BLSC), qui représente plus de 200 acteurs professionnels du commerce de détail et de l’immobilier commercial en Belgique et au Luxembourg.

Les annonces de restructuration et autres pertes d’emploi, notamment chez Wibra, Lunch Garden ou encore Makro, font craindre le pire à l’organisme. “Nous sommes nombreux à être au bord du gouffre, surtout les petits commerçants, les magasins innovants ou les starters”, écrit la BLSC dans sa lettre.

Le secteur dit comprendre l’attrait pour le commerce en ligne, accessible à toute heure et permettant d’éviter de se déplacer. “C’est à nous de continuer à innover, à vous surprendre et à vous faire vivre une belle expérience shopping”, admet la BLSC dans sa lettre. Toutefois, pour l’organisation, la situation est particulière et pour sortir la tête hors de l’eau, les commerces ont besoin que les clients reviennent dans les magasins.

La fréquentation des centres commerciaux reste en-deçà des niveaux de 2019: -15% en septembre, -11% pendant les soldes d’août et -28% en juillet. Davantage de consommateurs font néanmoins leur shopping sur place, se réjouit l’organisme, saluant une fréquentation en hausse mois après mois.

La BLSC craint toutefois que la reprise de l’épidémie n’éloigne à nouveau les fidèles des magasins. Si elle reconnaît l’importance de mesures renforcées, elle demande aux clients de revenir sur place, de manière responsable et sûre.

“Avec la prudence nécessaire, le civisme et la responsabilité dont nous faisons preuve, nous, commerçants, et vous, clients, nous pouvons y arriver”, appelle la BLSC. Sinon, bon nombre de magasins devront mettre la clé sous la porte avant la fin de la crise sanitaire, prévient-elle.

Kategoriler
ACTU MONDE

Erdogan promet d’intensifier l’exploration énergétique en Méditerranée orientale

(Belga) Un troisième navire turc de prospection d’hydrocarbures va compléter la reprise de l’exploration des réserves énergétiques en Méditerranée orientale, a déclaré mercredi le président Recep Tayyip Erdogan, accusant la Grèce de “ne pas avoir tenu ses promesses” lors des récents pourparlers visant à apaiser les tensions.

Le navire d’exploration gazière Oruç Reis a été redéployé mercredi dans les eaux contestées de la Méditerranée orientale, devenant ainsi le deuxième navire turc actif dans la région après le navire de recherche sismique, le Barbaros Hayrettin Pasa, actuellement situé au sud de Chypre.

Un troisième navire turc, le Yavuz, retournera dans la zone, à la suite de travaux d’entretien, escorté de la marine, a déclaré M. Erdogan au cours d’une réunion de son parti réuni à Ankara. La Turquie et la Grèce, membres de l’Otan, sont à couteaux tirés pour le gaz naturel et les frontières maritimes, les deux revendiquant le droit de prospecter et forer des ressources énergétiques dans la même partie de la Méditerranée orientale.

Les navires Yavuz et Oruç Reis avaient récemment regagné les côtes turques après des mois de travail de prospection, dans ce que beaucoup espéraient être un signe de désescalade pour résoudre la crise. Ankara avait alors accepté de s’entretenir avec Athènes. Le retour du bateau sismique Oruç Reis cette semaine a cependant ravivé les tensions, la Grèce, l’Allemagne et les États-Unis ayant protesté mardi contre la décision de la Turquie. “Nous continuerons à donner à la Grèce et à la partie chypriote grecque les réponses qu’ils méritent sur le terrain”, a ajouté M. Erdogan, citant des pourparlers sous la médiation de l’Union européenne et de l’Otan.

(Belga)

Kategoriler
ACTU BELGIQUE CORONAVIRUS SOCIÉTÉ

Les hôpitaux bruxellois passent en phase 1B

Les hôpitaux bruxellois passent en phase 1B pour la gestion des malades du Covid. D’ici 48 heures au plus tard, ils devront réserver 50% de leurs lits en soins intensifs pour les malades du Covid, a indiqué le cabinet du ministre bruxellois Alain Maron.

Tous les hôpitaux belges étaient passés ce mercredi en phase 1A, c’est-à-dire qu’ils doivent réserver 25% des lits en soins intensifs au traitement de malades Covid. Mais, à la lumière de la situation épidémique dans la capitale, il a été décidé que les établissements bruxellois passeraient, eux, déjà en phase 1B. La décision pourrait avoir pour conséquence la déprogrammation d’autres interventions qui nécessitent un séjour en soins intensifs.

Plusieurs hôpitaux bruxellois déjà saturés en phase 1A

En phase 1A, le Centre hospitalier interrégional Edith Cavell (Chirec) réservait 36 lits pour les patients atteints du Covid-19 et neuf de plus aux soins intensifs. Mais les établissements du groupe – l’hôpital Delta à Auderghem, la clinique Saint-Anne Saint-Rémi à Anderlecht et l’hôpital de Braine l’Alleud-Waterloo – avaient déjà pris en charge 45 personnes dans les unités de soins régulières, indiquaient-ils mardi. Les neuf lits aux soins intensifs sont eux aussi occupés.

Kategoriler
ACTU BELGIQUE CORONAVIRUS SOCIÉTÉ

“On ferme les bars à Bruxelles mais les transports en commun sont remplis”

Trois navetteurs rapportaient ce lundi matin des transports en commun bien remplis à l’heure de pointe. “Petit visuel du métro Elisabeth et du métro à Art-Loi à 7h. C’est la même chose tous les jours!”, témoignait un usager de la STIB.

Le passager d’un train déplorait lui un manque d’aération alors que celle-ci est conseillée : “On parle de ventiler, ventiler, ventiler mais dans les transports en commun BOURRES, les fenêtres sont fermées”, écrivait-il.

Quant à Valérie, elle s’interrogeait sur la différence faite entre bars et transports en commun: “Navetteur du lundi. On ferme les bars à Bruxelles mais les transports en commun sont remplis. Chercher la logique”, se demandait-elle.

Kategoriler
ACTU BELGIQUE CORONAVIRUS SOCIÉTÉ

Le Premier ministre Alexander De Croo: Nos hôpitaux sont sous un stress énorme

Le nouveau Premier ministre s’est rendu ce mercredi matin aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles pour encourager le personnel soignant et les remercier. C’était la toute première visite de terrain pour Alexander De Croo depuis son arrivée au Seize, début de ce mois.

Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont visité ce mercredi matin les urgences et l’espace dédié aux soins intensifs pour les malades du Covid 19 aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Ils ont pu rencontrer le personnel soignant qui leur a fait part de ses besoins immédiats. “Déjà, avant la crise Covid, on était en sous-effectifs par rapport au nombre d’équivalents temps plein aux urgences que ce soit pour les infirmiers, les aides-soignants et également pour les médecins. Ici avec le Covid, cela a engendré le fait que certaines personnes ne puissent pas venir travailler en raison de différents aspects et actuellement le manque se fait encore plus ressentir”, indique Eileen Danneels, infirmière en chef.

“Nous avons besoin d’un grand nombre de tests rapides”

Il manque également des tests rapides pour la grippe et le coronavirus. “En termes d’aide pratique sur le terrain, il faudrait un accès à un grand nombre de ces tests rapides. A l’heure actuelle, on a un très petit nombre et donc on doit décider à quels patients on fait ces tests rapides et les autres bénéficient d’un test classique, environ 8 heures de délai de réponse. Ce qui veut dire 8 heures supplémentaires aux urgences dans lesquelles on ne peut pas démarrer le traitement”, regrette Andrea Penaloza, chef du service des urgences.

“C’est bien de pouvoir parler avec le personnel”

Pour le Premier ministre, il s’agit de sa première visite de terrain. Alexander De Croo a assuré avoir entendu les demandes. “Ce que l’on voit c’est que nos hôpitaux sont sous un stress énorme et clairement cela a un impact sur le personnel. Je pense que c’est bien de pouvoir parler avec le personnel pour comprendre les défis qu’ils ont”, estime le libéral flamand.

A deux jours d’un nouveau comité de concertation prévu vendredi, le Premier ministre s’est dit inquiet de l’augmentation ces derniers jours du nombre d’hospitalisations en raison de contaminations au Covid-19. Il a jugé important de juguler cette hausse afin de garantir la poursuite des autres soins hospitaliers. Selon lui, les mesures nécessaires seront prises.

Kategoriler
ACTU BELGIQUE SOCIÉTÉ

Un ado de 15 ans violemment agressé par un groupe de jeunes à Anvers

Un adolescent de 15 ans pris à partie et violenté par un jeune devant une bibliothèque à Puurs-Sint-Amands, en province d’Anvers… Partagées sur les réseaux sociaux, les images témoignent un acte de violence inouïe.

Selon des informations rapportées par HLN, un jeune de 15 ans a été battu le 11 octobre dernier par plusieurs individus. Il souffre d’un œil au beurre noir, de blessures au coude et au genou ainsi que d’égratignures sur son avant-bras. L’agression a été filmée avant d’être partagée sur les réseaux sociaux. Sur la vidéo que nous avons pu consulter, on aperçoit un adolescent frappé, empoigné avant d’être violemment jeté à terre.

HLN explique qu’une enquête a été ouverte. Six suspects, un majeur de 18 ans et cinq mineurs, ont pu être identifiés grâce à la vidéo publiée ainsi que grâce aux caméras de surveillance, a indiqué le bourgmestre Koen Van den Heuvel. Une enquête a été ouverte. Elle va devoir établir les circonstances exactes de cette agression.

Sur son compte twitter, le secrétaire d’État à l’Asile et aux migrations Sammy Mahdi (CD&V) a réagi face à la violence de ces images. “C’est pour ce genre d’individus que ce gouvernement veut déployer au maximum la justice accélérée”, a-t-il écrit.

Kategoriler
ACTU CORONAVIRUS MONDE POLITIQUE Uncategorized

En difficulté, Donald Trump ne change rien

Donald Trump s’entête, tourne en boucle.

A trois semaines de l’élection, et en dépit de sondages alarmants, le président américain refuse obstinément de changer de posture ou d’adopter des accents plus rassembleurs, en particulier face à une crise sanitaire hors norme.

Celui qui se targue d’avoir été élu à sa première tentative à la Maison Blanche sans avoir jamais auparavant brigué aucun mandat voit se profiler le 3 novembre avec inquiétude. Mais ne bouge pas d’un iota.

Recroquevillé sur sa base, sourd aux mises en garde sur une possible débâcle, il reste enfermé dans la nostalgie de 2016, où il avait créé l’une des plus grandes surprises de l’histoire politique américaine.

Certes, l’énergie du tribun est toujours là. Il a repris cette semaine la route avec une fougue spectaculaire une semaine après son hospitalisation en raison du Covid-19.

Face à une foule comme toujours enthousiaste il a même esquissé deux soirs de suite quelques déhanchements au son de YMCA de Village People (“Young man, there’s no need to feel down, I said, young man, pick yourself off the ground”).

Mardi, à Johnstown, petite ville de Pennsylvanie, pour son deuxième meeting post-Covid, il a récité dans le froid automnal sa partition archi-connue.
Il dresse le même tableau apocalyptique d’une Amérique qui, à l’écouter, s’enfoncerait dans le chaos et la récession et deviendrait “un Venezuela à grande échelle” si un démocrate venait à lui succéder dans la Bureau ovale.

Les propos moqueurs et les insultes sur Joe Biden pleuvent. “Il n’a pas la moindre idée de ce qu’il dit!”. “Il est grillé, et ce n’est pas un type bien”. “Même dans ses meilleures années, il était considéré comme stupide”.

Le Covid-19, qui a fait plus de 215.000 morts aux Etats-Unis?

Son discours se résume à deux messages principaux: C’est presque fini (“Les vaccins arrivent bientôt”, “Nous allons écraser ce virus très rapidement”), et votre président a terrassé le virus (“Je l’ai eu, et me voici”).

Sur son programme pour les quatre années à venir, rien ou presque au-delà de la traditionnelle envolée finale que tout le monde connait pas coeur et reprend à l’unisson.

“Nous allons continuer à nous battre, et nous allons continuer à gagner, gagner, gagner!”.

Après avoir quitté la scène, il vante immanquablement la taille des foules qu’il mobilise par rapport à son adversaire “endormi”. Mais si le show garde de son attrait, ce seul critère de mesure est-il toujours aussi pertinent, quand son adversaire a lui décidé de se tenir à l’écart des grands rassemblements pour des raisons sanitaires?
– “Suicide politique”? –

Quand il n’est pas sur les estrades, c’est Twitter qui lui sert d’exutoire. Sans le moindre sondage favorable à se mettre sous la dent, il ne cache pas sa frustration.

Il se montre irritable, même contre Fox News, qu’il continue à fréquenter assidûment pour de longs entretiens téléphoniques décousus, mais dont il attend une couverture plus flatteuse.

Il se perd dans des théories du complot – en particulier sur un scandale de corruption qui viserait Barack Obama – auxquelles plus personne ou presque ne prête attention.

L’Amérique est-elle en train d’assister à un “suicide politique” qui prend des allures de “télé-réalité surréaliste”, comme le suggérait il y a quelques jours David Axelrod, ancien conseiller politique de Barack Obama?

Rien n’est encore joué.

Les trois dernières semaines de campagne pourraient apporter leur lot de surprises et de rebondissements.

Mais l’inquiétude est là dans le camp républicain. L’hypothèse d’une victoire écrasante de Joe Biden gagne en épaisseur.

Les propos du sénateur républicain Ted Cruz, évoquant le spectre d’un “bain de sang” pour le “Grand Old Party” ont marqué les esprits.

Les élus républicains du Congrès dont le siège est en jeu le 3 novembre, à la Chambre des représentants et au Sénat, ne se bousculent pas pour revendiquer leur attachement à Trump.

Le fait qu’il ait lui-même été touché par le Covid-19 lui offrait une occasion inespérée de changer de ton dans la toute dernière ligne droite. De faire enfin preuve d’empathie, de trouver les mots pour dire l’angoisse que suscite ce virus. Il ne l’a pas saisie.

“L’un des trucs quand vous êtes président c’est que si vous ne sentez pas à 100%, vous avez plus de docteurs que vous pensiez qu’il en existait dans le monde entier”, a-t-il raconté, amusé, en Pennsylvanie.

Il n’est pas certain que l’anecdote suffise à modifier l’impression tenace de près de 60% des Américains que leur président gère mal cette pandémie.
(AFP)